•  

               Hier, alors que pour changer un peu je m'aventurais au-delà de l'intersection qui me permet habituellement de faire une boucle pour revenir à mon point de départ, dans le Bois qui surplombe le Ruisseau du Bénitier (voir ici), voici qu'une ouverture béante sur ma gauche attira mes regards : un nouveau chemin avait été frayé à travers ronces et broussailles à l'aide d'un engin puissant, et je me demandai bien où il menait.

     

    Un nouveau chemin

     

    Un nouveau chemin



          Il était si bien dessiné que je regrettai amèrement que l'on n'utilisât pas de tels appareils pour entretenir les autres chemins, souvent envahis de végétation au point que parfois c'est moi qui suis venue équipée d'un sécateur pour dégager le passage.

     

    Un nouveau chemin


            Cela se mit à descendre net, tandis qu'Indya, excitée par la découverte, me précédait en m'indiquant la voie : "Viens ! C'est par ici !"

     

    Un nouveau chemin


               Et comme de juste, en bas, nous retrouvâmes un chemin en bien moins bon état, cette ancienne route que l'on m'avait déjà indiquée comme menant jusqu'à la source du ruisseau, à Lizeray.

     

    Un nouveau chemin


           Nul doute que nous étions en bordure du ruisseau, puisque le chemin était déjà tout inondé !
          Indya ne s'était pas trompée et avait filé vers la gauche, tandis que je pestais contre le mauvais état de cette route-là, qui en dehors des ornières laissées par les véhicules était envahie d'herbes hautes en son centre.

     

    Un nouveau chemin


          Mais après  avoir pataugé un instant, je me retrouvai à longer la campagne, avec Indya qui gambadait sur l'autre rive et je me mis à photographier le ruisselet tant il me parut mignon. Il faut dire que le temps était très changeant, alternant quelques rayons de soleil et des chutes de pluie si fine qu'on ne la sentait presque pas (je n'avais emporté ni imperméable ni parapluie mais n'en souffris pas).


    Un nouveau chemin

     

    Un nouveau chemin


      Nous avions simplement fait une boucle supplémentaire par rapport à notre promenade habituelle, mais avec quel inconfort pour la marche dans ce dernier tronçon  !  Je savais que plus loin nous rejoindrions une route mieux entretenue, mais j'ignorais le temps qu'il me faudrait pour y parvenir.

     

    Un nouveau chemin

     


    (Sur cette vidéo on aperçoit les gouttes de pluie qui tombent dans l'eau et à la fin le bout de mes bâtons de marche)


           Cependant lorsque nous atteignîmes l'embranchement nous vîmes que ce chemin, comme tous les autres dans ce secteur, portait un nom, celui de "Chemin Rural dit des Bois Borgnes" : tout un programme !

     

    Un nouveau chemin

          
             Je fus bien contente de marcher de nouveau sur la terre ferme... Mais heureuse aussi de ma découverte.


           

     


    9 commentaires
  •  

               Après le repas Indya est pressée d'aller se promener. Mais moi j'ai besoin de souffler un peu...

    Rayons de soleil


    «  Alors, tu te décides ? »

     

    Rayons de soleil

    Pffff !  Découragée.

     

             Enfin ! Voici quelques vues de nos promenades automnales, lorsque parfois le soleil s'est montré.

    Rayons de soleil


    En forêt...

    Rayons de soleil

     

    Rayons de soleil

    Je la rappelle pour la photographier au soleil, mais elle n'aime pas trop revenir en arrière.


    Au parc ...

     

    Rayons de soleil

     

     


    5 commentaires
  •  

    Simon-Photo Nouvelle République

     

     

    Simon

    Tu avais vingt-et-un ans

    Et des tas de copains

    Au foot

    Une jolie sœur

    Un grand frère

    Et des parents adorables

    Qui tenaient le Bar-tabac du Centre Ville

     

    Ce samedi soir

    Tu es parti en boîte

    Avec des potes

    Tout là-bas dans le Cher

    Ce n'était pas la première fois

    Tu connaissais bien

    Surtout le videur

    Un grand gaillard gentil comme l'ours Baloo

    Ami de ta famille

     

    Tu t'es bien amusé

    Tu as rencontré des filles

    Ou retrouvé certaines

    Tu t'es éclaté

    Tu as rigolé

    Mais au petit matin

    Lorsque tu es sorti

    Il y avait du grabuge dehors

     

    Des gars peut-être même pas d'ici

    Qui avaient bu et fumé

    Et qui s'invectivaient

    Armés de couteaux

    Si nombreux et violents

    Que le pauvre gardien

    Désarmé et père de famille

    N'osa pas s'interposer

     

    Tu as voulu passer

    Peut-être riposter

    Et c'est toi qui as pris

    Toi qui n'y étais pour rien

    Arrivé là au mauvais moment

    Tu t'es pris un coup de lame dans le cœur

     

    Mort

    Tout seul

    Pour rien

    Sans avoir rien fait

     

    Tous sidérés

    Comment trouver le coupable

    Va-t-on le chercher

     

    Le gardien horrifié

    Et les parents brisés

    Brisés tous les copains

    Tous ceux qui les aimaient

    Et qui pleurent pour leur peine

     

     

    Pourquoi tant de violence

    Pourquoi

    Pourquoi

    Pourquoi

     

     

    Marche Blanche-Photo Le Berry Républicain

     

     

     Voir les articles de presse ici, puis ici et encore, et puis ici, et ... (la liste n'est pas exhaustive).

     

     


    6 commentaires
  •  

              Voici encore quelques images des vaches stoïques qui ruminaient dans leurs champs par tous les temps. Il y avait toujours quelques bouquets d'arbres au fond des pâtures où elles pouvaient se réfugier, soit pour échapper au soleil, soit pour s'abriter en cas d'averse.

     

    La pluie et le beau temps en Corrèze

     

    La pluie et le beau temps en Corrèze


    Une éclaircie et un troupeau, avec des veaux et un beau taureau !

     

    La pluie et le beau temps en Corrèze

     

    La pluie et le beau temps en Corrèze

     

    La pluie et le beau temps en Corrèze

     

     


    5 commentaires
  •  

               Hier, alors qu'on nous annonçait du beau temps, il s'est mis à tomber vers 16h une violente averse comme on en avait déjà vu déferler une vendredi après-midi, avec des traînées drues qui embrument le paysage. Renonçant à emmener Indya dans les champs où elle nous serait revenue toute crottée parce que la terre berrichonne colle aux semelles et qu'elle adore gratter, je suis allée dans le sous-bois qui s'éclaira merveilleusement au retour du soleil, trempé d'une humidité si intense que la température descendit aussitôt tandis que je me sentis transie, transpercée par cet environnement saturé d'eau.

         J'ai essayé de filmer les environs pour faire entendre le chant des oiseaux, mais hélas j'ai dû faire une erreur et n'en retrouvai que cette photo, prise peu avant que des élancements épouvantables dans la hanche puis toute la jambe droite ne m'obligent à m'arrêter, puis à rebrousser chemin en m'appuyant sur mes bâtons.

     

    Automne humide


           Indya ne souffrit pas elle, semble-t-il, mais me revint aussi mouillée que si elle avait pris un bain !

            Au soir, voici l'image qui apparut à ma fenêtre vers l'est :

     

    Automne humide


             Ce que je ne comprends pas, c'est qu'on nous dit toujours que nous avons un week-end "ensoleillé sur quasi toute la France"...! Où ont-ils vu ça ? Aujourd'hui nous n'avons jamais aperçu le soleil ; et pourtant le baromètre en effet indiquait de hautes pressions.

             C'est donc que nous sommes déjà dans la situation de l'hiver, où les anticyclones restent gris, bâchés.

             Drôle d'année, sans printemps, sans été...

     

     


    9 commentaires