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             Voici qu'un joli piano blanc s'est installé à l'entrée du Centre Commercial que je fréquente habituellement ; et pour moi, un piano ouvert est comme un ami qui m'ouvre les bras et auquel je ne puis refuser d'accorder un moment.

            Alors je me suis remise à travailler quelques petits morceaux, dont j'exécute avec plaisir un extrait par-ci, par-là à chaque fin de courses, et à chaque fois j'ai des gens ravis qui s'approchent pour me remercier. Ah ! Comme c'est beau la musique ! Que cela fait du bien au cœur ! Car pour le coup, on nous épargne les musiques diffusées souvent trop répétitives.

            Cela me permet de vous faire relire ce poème écrit en 2005 et déjà publié ici.

     

    Mon piano

     

    Mon piano

     

    Tu dormais mon piano
    Les yeux baissés sur tes songes précieux
    Brillant comme un miroir
    De mes pensées confuses

    Enrobé dans le soir
    Tu m’attendais

    Tu attendais que j’ose esquisser sur tes lèvres
    L’ébauche d’un sourire
    Et que je te réchauffe à courir sur tes touches
    À travers les bémols et les accords parfaits
    Que je souffle à tes joues le parfum des berceuses
    Et que je te rappelle
    Tant de moments chantants

    Frémissement rêveur
    Tu t’ébroues doucement sous mes doigts malhabiles
    Et puis te ressaisis sous des gammes précises
    Un arpège s’effondre
    Un autre s’affermit
    Tu ronronnes à présent mon piano réveillé

    J’aime sentir ta joie quand je te fais revivre
    Pour une mélodie pour un instant d’extase
    Le clair balbutiement d’une chaude arabesque
    Jusqu’au seuil de l’été déployée dans la nuit

    Puis tu fermes les yeux discrètement complice
    Et tu gardes en ton cœur l’harmonie qui résonne
    Le jardin des délices à ton front se reflète
    Ruisselant à jamais
    De la claire fontaine aux mille touches blanches
     
     
     
     
    Extrait de "Instants Secrets"
     
     
     
     

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            Je suis très absente sur mon blog depuis le 9 avril, pour des raisons familiales.

             Mais je viens de découvrir, par l'intermédiaire d'un ami québécois pianiste et compositeur de musiques méditatives, Pierre Lescaut, une artiste qui est dit-il sa voisine (dans le sud-est du Québec, au sud du Saint-Laurent), et dont voici un clip revigorant, par son esprit indien traditionnel et ses paysages nord-américains.

     

     

    « Cherche la voie du silence et de la transparence

    Ferme la porte à l'absence et à l'indifférence.... »

        Nathalie Gauthier

     

     

     


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            Nous voici donc sur la rive droite de la Théols, côté centre ville face à la Tour Blanche, et en suivant la promenade de planches sur pilotis nous atteignons l'extrémité du parc, dont je ne vous ai pas dit qu'il avait été baptisé "François Mitterrand" car je n'aime pas beaucoup cette appellation. Devant nous la rivière file vers son destin, tandis que nous obliquons sur la droite pour revenir par l'autre extrémité de l'espace ici non cultivé à cause des débordements encore importants. (Vous pouvez toujours agrandir les photos).

     

    Le Jardin Public au printemps (suite et fin)


             Nous nous rapprochons de la Tour et admirons de petits lofts, comme il y en a beaucoup ici sur les bords de la "rivière forcée", ce bras étroit de la Théols au bord duquel s'activaient autrefois de nombreuses mégisseries. Le travail du cuir a toujours été une des spécialités d'Issoudun et c'est sans doute pourquoi nous hébergeons actuellement un atelier de Louis Vuitton (qui s'est prudemment installé bien à l'écart, en plein champ, pour s'économiser les impôts locaux de la ville !).

    Le Jardin Public au printemps (suite et fin)


             En s'approchant et en suivant vers la droite, voici ce que nous trouvons : un cours d'eau dans lequel autrefois on lavait les peaux avant de les tanner - plutôt vers la sortie de la ville, à cause des odeurs pestilentielles que cela renvoyait.

     

    Le Jardin Public au printemps (suite et fin)


               Mais en continuant toujours dans la même direction, on découvre l'Hospice Saint-Roch, devenu musée, avec sa grande salle enjambant un bras de rivière et derrière sa chapelle superbement décorée d'un arbre de Jessé sculpté (voir ici cette visite de l'arrière de l'Hospice et de sa chapelle et  la sculpture elle-même).

     

    Le Jardin Public au printemps (suite et fin)


                 Nous empruntons le pont pour revenir à notre point de départ, d'où nous aurons une meilleure vue vers le Musée.

     

    Le Jardin Public au printemps (suite et fin)


            D'anciennes portes sont condamnées, l'entrée se faisant exclusivement par la gauche où un corps de bâtiment moderne a été rajouté pour des expositions diverses d'art contemporain, ainsi que pour la découverte de collections originaires de Papouasie-Nouvelle Guinée devenues de longue date la propriété du musée.

             En se retournant, on voit la Tour sous un autre angle.

    Le Jardin Public au printemps (suite et fin)


             Et de l'autre côté, une échappée laisse réapparaître l'église Saint Cyr.

    Le Jardin Public au printemps (suite et fin)

     

     

     


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                      Ici il a fait un temps vraiment estival hier vendredi, alors qu'aujourd'hui samedi le ciel a été voilé toute la journée et l'atmosphère vraiment lourde. De plus, notre Indya est tombée malade, on ne sait pourquoi (a-t-elle bu de l'eau saumâtre hier au jardin dans les flaques laissées par la rivière en refluant ?) Nous avons consulté le vétérinaire et la voici sous antibiotiques, sans vraiment de diagnostic précis malgré de nombreuses investigations, ce qui est tout de même rassurant.

             Ainsi les dix-neuf photos prises hier seront-elles comme un beau souvenir, dans lequel il me faudra peut-être faire un tri vu leur nombre - mais cela me semble bien difficile !

             C'est que ce Jardin, installé sur les bords inondables de notre rivière (la Théols, qui se jette dans l'Arnon lui-même affluent du Cher) se situe au pied de l'ancien "château" de la ville, dont il reste l'ancien bâtiment d'habitation devenu la Mairie, la vieille Tour nommée "Blanche" car elle date de l'époque de Blanche de Castille qui y aurait séjourné avec son fils Saint-Louis(1), et le Beffroi ou ancienne prison qui est aussi l'entrée du Château, l'ensemble étant construit sur un tertre cerné de remparts. Tout ceci, ainsi que la vieille église du XVe siècle dont seul le clocher, détruit pendant la dernière guerre, est de construction récente, mérite d'être photographié.

    (1) Voir le bel article concernant cette période ici.

           Sans parler de la belle porte ci-dessous, des multiples arbres en fleurs, des petites maisons de lavandières et des pontons sous lesquels nagent des canards.

            Mais ensuite (et cela devrait être mon second article) le Jardin jouxte aussi l'ancien Hospice Saint-Roch qui servait d'hôpital à l'écart de la cité, installé volontairement au bord de la rivière : en effet sa dernière pièce, où s'effectuaient les opérations chirurgicales, enjambe un bras de la Théols et comportait un orifice dans le sol par lequel on jetait les déchets humains dans le courant.

           Mais revenons au début : Indya, hier après-midi, avait déjà filé devant moi, histoire de soulager sa vessie dans l'herbe fraîche.

    (Cliquez sur les photos pour les agrandir puis revenez par la flèche en haut à gauche).

      

    Le Jardin Public au printemps

     

    Le Jardin Public au printemps

     

    Le Jardin Public au printemps

    La voici cachée derrière le distributeur de Toutounettes. Elle m'attend...
    Le panneau indique "baignade interdite" !

     Le Jardin Public au printemps

    Nous approchons de la rivière et apercevons la Tour Blanche et l'Hôtel de Ville.
    Nous allons traverser, mais pas tout de suite. D'abord un petit tour à gauche.

    Le Jardin Public au printemps

     Les canards s'accouplent et profitent largement de l'eau abondante.

             Les sortes de cierges que vous apercevez plantés dans l'eau mais dont beaucoup sont abîmés sont des éclairages qui avaient été utilisés pour accompagner des fêtes de nuit, où voguaient de petits bateaux dans un décor médiéval.


    Voici maintenant quelques prises de vues vers la rive opposée : la Mairie, la Tour Blanche.

    Le Jardin Public au printemps

     

    Le Jardin Public au printemps

                  
               Et maintenant Indya sort d'un des lavoirs qu'elle est allée visiter.

    Le Jardin Public au printemps


    Nous traversons par ce pont et reprenons sur notre gauche.

    Le Jardin Public au printemps

              Sur le côté plus ouvert du parc, où l'on fait en principe des plantations, nous marchons sur un trottoir de planches surélevé, heureusement, car la terre est encore imbibée d'eau. Voici l'Hôtel de Ville, la Tour et à sa droite (pour nous) le chapeau du Beffroi.

             Tout paraît si joli, à chaque instant, que je ne puis m'empêcher de multiplier les prises de vues.

             Terminons ce chapitre par celle qui achève le panorama : on y voit la Tour, le Beffroi et l'église Saint-Cyr, élégamment surplombée de sa flèche début XXe.

    Le Jardin Public au printemps

     


     


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    Une petite sieste à l'ombre...

     

           Après la pluie, le beau temps !

           Nous avons fait une belle promenade, Indya et moi, dans le parc qui borde la rivière redescendue dans son lit. Le paysage était si merveilleux, avec les arbres en fleurs qui répandaient un parfum délicieux, que j'ai pris une vingtaine de photos - avec difficulté sans doute, car le soleil m'empêchait de voir correctement ce que je visais sur l'écran.

             Je vous les présenterai en plusieurs fois à partir de demain.

             En attendant Indya, qui comme vous le verrez a bien fureté partout, se repose enfin sur la pelouse à l'ombre du thuya.

     

     


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