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Hier soir j'ai suivi sur Youtube une vidéo intitulée "Comment la Conscience crée la Réalité".L'auteur y reprend un thème développé depuis la découverte de la Physique Quantique, selon lequel tout est énergie et que seul le cerveau humain donne une forme accessible aux sens (vue, odorat, ouïe, goût et même toucher) à l'univers qui l'entoure (ou semble l'entourer, s'il s'identifie au corps qu'il perçoit)...
La question est passionnante puisqu'elle nous ramène à l'affirmation bouddhiste selon laquelle tout n'est que Vide, et que la Forme apparaît comme par mirage sur ce Vide pour nous humains équipés d'un mental créateur (Voir ici le Sutra du Cœur).
Une phrase du physicien Werner Heisenberg est citée en exergue, à laquelle il est impossible de ne pas adhérer si l'on y réfléchit bien :
« L'observateur influence l'observation. Sans observateur, pas de réalité à observer. »
En effet, si vous n'avez pas assisté à un accident ou ne l'avez pas vu relaté à la télévision, pour vous, il n'y a pas eu d'accident. Sans témoin, rien ne se passe. Et ce que nous n'avons jamais découvert n'existe pas pour nous.
L'auteur ajoute aussi que tout est champ d'énergie, et que les particules élémentaires qui constituent les atomes se trouvent dans un état "indéterminé" jusqu'à ce qu'un observateur les associe de manière à créer un objet ou une situation (voir ici le "Principe d'incertitude").
À partir de ces données, il nous conduit à penser que nous sommes les créateurs de notre monde, voire de notre destinée. C'est ainsi que dans les années 80 - et j'y ai moi-même participé - on trouvait nombre d'ouvrages et de voies dites "spirituelles" vantant le "Pouvoir extraordinaire de la Pensée", nous poussant à produire par la force de la concentration une énergie mentale qui prétendument nous permettrait de changer le cours de notre vie, à notre guise.
L'expérience a prouvé notre erreur. Bien sûr, je me suis concentrée sur l'idée de trouver un nouveau travail, et je l'ai trouvé ; mais qui dit que ce changement n'était pas déjà inscrit dans ma destinée, et que si l'idée m'en est venue ce n'est pas justement par une sorte de prémonition qui m'y préparait ? En tous cas, lorsque je pratiquais la "pensée créatrice" parfois les évènements semblaient corroborer mes demandes, et parfois non. Et dire que le monde peut se modeler à la puissance de notre volonté se révèle de plus en plus faux lorsque l'on voit les catastrophes qui s'enchaînent aujourd'hui alors que tant de personnes ont prié pour qu'au contraire il aille mieux.
L'auteur termine en affirmant que le plus haut degré de l'énergie est l'Amour, et cela est évident puisque tout est Un, tout est coordonné, tout est en harmonie dans l'Univers (d'ailleurs bien nommé "Uni-").
Ainsi pour rejoindre réellement le niveau créateur de notre Conscience nous devons d'abord nous élever à ce niveau d'Amour qui suppose que le Tout est plus important que le particulier, et que c'est en s'oubliant soi-même, ou en renonçant à soi-même, que l'on rejoint le niveau de Conscience capable d'agir dans le monde.
Mais alors, Qui agit ? Nous avons bien vu que Jésus - et c'est pour cela qu'il demeure pour moi le Maître le plus parfait - , malgré sa Sainteté et sa Puissance immenses, n'a pas pu échapper à la crucifixion, qu'il redoutait tant pourtant. Il nous faut donc bien comprendre que ces histoires de "puissance de la pensée" ne doivent pas être limitées aux caprices du petit "moi", voire même à des demandes légitimes de bonheur pour soi-même.
En fait la Conscience Créatrice est du domaine de l'Amour Suprême, que nous appelons Dieu (ou notre Père, qui est tout autant notre Mère) et échappe totalement au domaine du désir, voire du besoin ou de l'aspiration personnelle. Par rapport à l'individu cette conscience le dépasse infiniment puisqu'elle englobe tout ; et pourtant il a part à elle, il baigne en elle ! C'est pourquoi nous sommes appelés "enfants de Dieu" : parce que nous avons part à cette Conscience qui, même si elle nous dépasse, façonne notre mental et ses expériences.
La plus belle image que nous pouvons nous en faire est celle d'un Océan : un Océan en perpétuel mouvance et pourtant Un, dont nous ne serions que des vaguelettes dont les créations sont des bulles d'écume. Que faire de particulier, sinon se laisser porter ? L'Océan est toute sagesse, il sait ce qu'il fait, et comme nous sommes parties de Lui, nous sommes portés et ne pouvons disparaître totalement, même si la vague que nous étions disparaît.
Parfois des évènements me brusquent, et j'ai l'impression d'être cette vague qui a été jetée sur un écueil et qui éclate. Mais où est le problème ? Elle n'est pas détruite, elle fait toujours partie de l'Océan.
Alors, pourquoi nous soucier d'être ou non créateurs, puisque nous le sommes de toutes façons ? Notre mental est comme le prisme auquel la Conscience délègue la faculté de façonner notre réalité. Et quel bonheur d'évoluer dans un monde où brille la lumière, où nous côtoyons d'autres êtres et où nous vivons mille expériences plus riches les unes que les autres ! Un monde où, si nous savons le percevoir, filtre l'Amour par tous ses interstices, même à travers d'apparentes catastrophes car toujours elles entraînent des élans d'entraide incroyables.
Dans un Univers infini et multiforme, comment ne pas comprendre que la survie du Tout est plus importante que celle d'apparentes particules ? C'est ce qu'explique Krishna, le cocher d'Arjuna qui craint de devoir tuer ses frères dans un combat sans merci, dans la Bhagavad-Gîta : leur mort n'est qu'apparente... Elle fait partie de l'histoire personnelle de l'individu et des expériences qu'il doit traverser. Mais en réalité, au niveau de la Conscience Universelle, rien ne s'est passé : l'énergie, modifiée au niveau des perceptions, est cependant demeurée intacte et entière.
Oh ! Quel miracle que la Vie ! Il nous dépasse tant qu'après avoir traversé des années d'épreuves et de réflexions, je la trouve plus belle que jamais.
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J'ai pris quelques photos en pensant les partager, mais hélas toujours avec mon petit smartphone qui aux dernières nouvelles semble bien mal en point quoique tout neuf. C'est terrible : on a toujours besoin de son smartphone sur soi mais on lui en demande toujours plus si bien qu'il finit par ne plus répondre aux trop intenses sollicitations ! Alors, d'un côté je suis soucieuse car celui-ci semble prêt à rendre l'âme alors qu'il n'a que deux mois, et par ailleurs c'est toujours lui que j'ai sur moi pour prendre des photos, et quand je veux aller chercher mon APN, le temps de le rapporter, c'est trop tard.
C'est ce qui s'est passé vendredi soir lorsque revenant d'un rendez-vous nous avons vu la lune énorme apparaître entre les maisonnettes bordant la campagne. À peine arrivée chez moi je me suis hâtée de la saisir avec mon téléphone et j'ai bien fait, car lorsque je suis revenue de la maison avec mon appareil photo, plus de lune : elle était dévorée par la brume montante et de plus, les réverbères de la ville s'étaient allumés !
Déjà là elle était moins impressionnante que lorsque nous l'avions aperçue la première fois, encore en voiture. Et puis bien sûr le cliché ne rend pas les jolies formes bleues qui la décoraient à l'intérieur.
Le 8 novembre, j'avais aussi saisi ces arbres dorés dans un rayon de soleil du soir, et je ne sais pas pourquoi cela a bougé.
Enfin le 11 novembre au matin, une belle éclaircie montrait ainsi les arbres de ma rue. Le premier, devant chez moi, avait déjà perdu toutes ses feuilles car exposé face à un couloir très ouvert aux vents d'ouest, il avait été complètement échevelé par les tempêtes d'octobre. Pourtant ce sont les mêmes espèces.Cet année, l'automne est plus précoce et plus rigoureux. Après un printemps pluvieux plutôt frais et un été trop arrosé, l'ambiance me semble bien morose ; aussi le moindre signe de lumière me remplit de joie.
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Au-delà du Bois-du-Roi qui est tout près d'Issoudun, il y a la forêt de Choeurs-Bommiers à une quinzaine de kilomètres, qui demande un peu plus de temps de parcours pour une promenade. C'est pourquoi je n'y suis pas allée depuis longtemps.
Très humide et surtout entretenue par les seuls bûcherons elle offre de vastes allées parfois fermées à la circulation automobile mais fréquentées par les chasseurs durant toute la saison hivernale, et les chemins aménagés y sont rares. Il y a cependant deux circuits assez agréables : la "Promenade de l'Image" qui conduit à un chêne puissant au pied duquel coule une source et qu'on a dédié à la Vierge après sans doute un culte druidique primitif ; et le "Sentier Botanique", aménagé conjointement par le Conseil Général de l'Indre et celui du Cher car il est situé sur la limite entre les deux départements, côté "Forêt de Chœurs" (la partie plus à l'ouest étant rattachée au village de Bommiers).
Ce 11 novembre, je suis retournée parcourir le Sentier Botanique (dont les espèces recensées ne sont plus guère visibles mais dont le tracé est très agréable) et je me suis réjouie, avec Indya, d'en retrouver l'atmosphère, dans des bois beaucoup plus hauts et plus profonds, avec un tapis de feuilles permanent et fort accueillant. Comme vous le verrez, il est truffé de petits ponts car la forêt, non seulement est traversée par deux cours d'eau sinueux, mais en plus présente une multitude de fossés bien creux et souvent bien remplis qui empêchent totalement de s'y promener à l'aventure. Mais nous y sommes passées un peu tard, entre 16h30 et 17h15 : le jour déclinait déjà, d'où la mauvaise qualité de mes clichés.
J'ai d'abord retrouvé le houx bien développé parmi les fougères flétries.
Et hop ! Un petit pont.
Ensuite les bruyères, avec de la broussaille et une jolie souche...
Et des arbres aux grands pieds.
Ensuite , après la traversée d'un fossé, un petit monticule.
Puis quand on en a fait le tour, un joli banc qui marque le milieu de la promenade.
Après en être descendu, voici une nouvelle grimpette.Les tablettes que vous apercevez sur des piliers de bois sont destinées à indiquer régulièrement les essences rencontrées. Mais outre qu'en cette saison cela n'indique plus grand chose, beaucoup d'espèces évoquées semblent avoir disparu depuis la création du sentier.
Enfin, sur le chemin du retour, nous parvenons au joli pont de bois qui enjambe le Cousseron et enchante tous les visiteurs. Hélas le manque de luminosité rend la prise de vue plutôt grise, et contrairement aux photos je n'ai pas pu raviver la vidéo).
À la fin, tout redevient plat sous les grands chênes.
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Je viens ici vous faire part de deux étonnantes découvertes que je viens de faire en lisant notre quotidien local : la Nouvelle République. J'aurais pu en faire deux billets séparés, l'un rangé dans "littérature" et l'autre dans "musique". Mais vivant à 45 km de Nohant et habituée depuis longtemps à rapprocher ces deux figures essentielles du romantisme français, je ne sais m'y résoudre.
George Sand photographiée par Nadar en 1864
Pour la première, peut-être la connaîtrez-vous déjà si vous êtes féru de littérature ; et pour la deuxième, peut-être aurez-vous la chance d'en avoir déjà entendu parler sur les médias ? Mais voici.La question posée dans le Quizz du Jour était celle-ci :
« Qui suggéra à Jules Verne la création de Vingt Mille Lieues sous les Mers ? »
La réponse était : « George Sand »! Et le commentaire nous renvoie à cette page du Figaro, où il est expliqué comment l'écrivaine de 60 ans, enchantée par la lecture des premiers récits extraordinaires du jeune Jules Verne trentenaire - "Cinq semaines en Ballon" et "Voyage au Centre de la Terre", parus respectivement en 1863 et 1864 - lui écrivit ces mots :
« J'espère que vous nous conduirez bientôt dans les profondeurs des mers et que vous ferez voyager vos personnages dans ces appareils de plongeurs que votre science et votre imagination peuvent se permettre de perfectionner. »
Manuscrit de Jules Verne (512 p.)
Le résultat fut non seulement un chef d’œuvre qui enchante à jamais les générations d'enfants et d'adolescents, mais aussi une passion pour le jeune romancier qui écrivit à son éditeur :« Si je ratais ce livre-là, je ne m'en consolerais pas. Je n'ai jamais eu un plus beau sujet entre les mains ! »
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Passons maintenant à la partie musicale de cet article. Le journal titre en première page :
« La Valse inédite de Chopin sera jouée à Nohant. »
Comment ? Une valse inédite !
Eh oui, des émissions s'en faisant l'écho sont diffusées sur Dailymotion et sur Youtube, expliquant qu' « une véritable pépite vient d'être retrouvée dans un musée new-yorkais. Une valse inédite de Frédéric Chopin, découverte par hasard dans une salle des coffres de la bibliothèque-musée Morgan de New York. Une valse qui dure un peu plus d'une minute, qui était totalement perdue au milieu des archives. »Des explications sont avancées : Chopin aurait pu délaisser cette valse et la laisser inachevée, tandis qu'un admirateur passionné l'aurait conservée puis emmenée avec lui à New York. Voici ce que l'on trouve sur la page que lui consacre la revue Diapason :
« Après avoir analysé l’encre du manuscrit et son papier – qui correspondent à ceux utilisés par le compositeur –, étudié la graphie et le style, consulté plusieurs experts extérieurs, l’institution new-yorkaise en arrive à la conclusion qu’il s’agit vraisemblablement d’une valse due à Frédéric Chopin. Le manuscrit daterait de la première moitié des années 1830. En la mineur, l’œuvre compte 24 mesures, avec une double barre qui indique une reprise ; elle s’ouvre sur un crescendo débouchant sur un triple forte, qui peut paraître surprenant. Si la découverte ne sera peut-être pas reconnue comme authentique par tous les spécialistes, Robinson Mc Clellan affirme avoir « une totale confiance dans les conclusions » des recherches. Il pourrait s’agir d’une partition destinée à être offerte à un admirateur (ou une admiratrice) ; il arrivait en effet à Chopin d’offrir des manuscrits – il fit ainsi cadeau de pas moins de cinq copies de la Valse en fa mineur à des femmes... »
Je vous laisse donc écouter cette petite merveille, dans l'interprétation sur Youtube de Gianluca Farullo.
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Hier soir les petits diablotins sont venus frapper à ma porte, comme prévu ; et même plus que prévu, car je n'ai pas eu assez de bonbons ! Mais comme ils sont très gentils, ils m'ont dit : "Ce n'est pas grave, Madame !" et sont repartis en sautillant.
... Et ce matin, le soleil est revenu ! Oui ! Enfin, disons plutôt : vers 14 heures. Et comme je suis une fille des bois, j'ai aussitôt pris la direction du Bois du Roi, avec Indya qui hier avait été privée de promenade à cause de la grisaille tenace.
Quelle joie, de retrouver ce vert marié au bleu du ciel !
Le chemin, certes un peu boueux, avait retrouvé son aspect accueillant, au point que je m'aventurai au-delà de mes limites habituelles.
L'éclat de la lumière sur ces troncs me remplit de bonheur.
Plus loin, engagée dans un sentier plus étroit, je m'extasiai sur ces feuilles tapissant le sol.
Puis sur celles tombées sur le côté.
Souvent passée par là, j'avais déjà largement brisé toutes les vilaines ronces qui tentaient de franchir le sentier et barraient la voie. Mais certaines avaient repoussé, et je me mis en devoir de les frapper de nouveau avec mon bâton, comme mon père m'avait autrefois appris à le faire pour nous frayer un passage dans les chemins bretons...
Voici le résultat. Je rengainai mon épée, la voie de nouveau libre.
Ici, c'est l'épaisseur de la mousse accrochée à ce tronc qui attira mon attention. Au fond vous apercevez Indya, qui file toujours devant mais qui me guette pour ne pas me perdre.
Parvenue à un autre chemin plus large, je suis tombée en admiration devant ce tableau qui me parut digne d'une aquarelle de maître.
Plus loin, voici l'embouchure riante du sentier par lequel nous serions arrivées si je n'avais pas décidé d'un crochet supplémentaire.
Et Indya qui m'attend sagement avant de repartir au galop.
À l'endroit où j'ai garé ma voiture (ce lieu ici marqué d'un "P" comme Parking sur le bord droit de la départementale 960 reliant Issoudun à l'autoroute A20), il y a ce panneau sur lequel on peut repérer les innombrables promenades possibles que je viens y faire avec ma protégée, bien au-delà des circuits balisés, par tous les chemins marqués en noir épais, fin ou pointillé que je peux atteindre par différents accès.En voici une reprise avec trois ajouts de ma main : tout en haut, une flèche rouge indiquant l'endroit où j'ai été attaquée par les coccinelles asiatiques ; tout en bas, en bleu, la position du Ruisseau du Bénitier, qui suit tout au long le chemin marqué d'un trait pointillé ; et dans le coin droit en bas, en noir, la direction d'Issoudun qui est à 2 km à peine de l'entrée du bois.
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